Informatique et RSE : voir plus  haut, plus grand, plus fort

Informatique et RSE : voir plus haut, plus grand, plus fort

Informatique et RSE : La Responsabilité Sociale de l’Entreprise

J’ai décidé de publier ce témoignage parce que dans mon métier, l’informatique, nous avons subi des bouleversements importants ces dernières décennies. Ces bouleversements nous empêchent de travailler correctement et nous limitent dans les apports de valeur que nous pouvons réaliser. Nous n’intervenons que très peu au niveau stratégique, mal relayé.es par nos Directions, peu écouté.es par des organisations centrées sur le contrôle de gestion. Et les conséquences sont majeures. Notamment, quand il est question d’informatique et RSE qu’elle soit interne ou externe, nous devrions voir plus haut, plus grand, plus fort.

L’état de la planète, les difficultés sociales, les services aux personnes employé.es, partenaires ou client.es, sont autant de sujets que nous devons impérativement traiter avec tous les employé.es de l’entreprise. Pas seulement en menant des enquêtes de terrain et en attribuant des smileys jaunes ou verts qu’on présente ensuite en comité de suivi, mais en impliquant tout le monde dès le début du processus de réflexion, au niveau stratégique, avec les différentes Directions de l’entreprise.

Informatique et RSE : Nous partons de loin

Depuis 30 ans, la Direction des Systèmes d’information a toujours été une équipe, un pôle, un département, une Direction, bref un « élément » distinct et transverse par lequel les décisions concernant les technologies de l’information transitaient. Enfin, elles transitaient souvent mais pas toujours. Suivant les différentes périodes et les différents sujets, le Directeur des Systèmes d’Information est devenu tour à tour :

En charge de décider des moyens à mettre en œuvre, quel que soit le périmètre du système concerné et du moment qu’il s’agit de ce grand sac qu’on appelle « informatique ». Parce que finalement, 

Ces axxxxxxxs !! d’utilisateurs ne peuvent de toute façon pas savoir ce qu’ils veulent, ni ce qui est bien pour eux.

Pas du tout consulté par les équipes « métiers » qui ont décidé pour le coup qu’il suffit et que ce site web « on va se l’acheter soi-même au Québec, 

On sera tranquille sans ces axxxxxxs !! d’informaticiens qui ne nous donnent jamais ce qu’on veut

Alors de la même façon qu’on s’y est longtemps pris avec les solutions informatiques (et qui ne fonctionnent plus vraiment) on peut choisir de tayloriser les tâches induites par la politique RSE, tenter de les répartir en fonction des domaines de compétences qu’on aurait a priori identifiés dans l’entreprise, et ce faisant, demander au DSI de faire du « Green IT », si c’est tout ce que l’on a compris et qu’on attend de lui.

La « responsabilité » : Un levier pour agir vraiment et co-créer des services aux individus

On peut aussi considérer que appuyée sur une politique RSE réfléchie, l’entreprise informatique peut innover, faire évoluer son positionnement sociétal et son modèle économique. Faire évoluer son catalogue de services, quels que soient les secteurs d’activités.

Il serait opportun d’inclure sa politique RSE au plus haut niveau de la stratégie d’entreprise et aussi de la construire en collaboration avec l’ensemble des acteurs. 

S’agissant d’informatique, les décisions que nous prenons aujourd’hui feront les innovations servicielles de demain. Une entreprise qui s’oriente vers des partenariats nationaux ou internationaux avec une démarche RSE ouverte et proactive, développe des projets d’Open Innovation, sublimant les usages d’une relation client-fournisseur. 

En informatique plus qu’ailleurs, la politique RSE nous pousse à réinventer nos modèles et à reconquérir nos responsabilités. 

Soyons créatifs !

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